Pour débuter, j’ai expérimenté avec deux moules. Constatant que le projet aurait pris une éternité ainsi, j’ai rapidement investi dans huit moules, ce qui s’est avéré nettement plus efficace. Au final, 180 balustres ont été réalisées, alors qu’un second projet non achevé en aurait nécessité environ 260.
Préparation et assemblage du moule :
Pour faciliter le démoulage, il est recommandé d’enduir les moules d’une huile de décoffrage. Les deux coques du moule sont ensuite assemblées à l’aide de vis. Bien que cette opération soit relativement longue et fastidieuse, elle garantit une meilleure fiabilité.
Il est également possible d’assembler les moules en utilisant des planchettes et des serre-joints : dans ce cas, il faut positionner une planche de coffrage de chaque côté du moule. Le résultat sera toutefois un peu plus grossier.
Moulage :
Pour préparer le mélange nécessaire à 8 moules, j’utilise : 6 seaux de sable, 1 sac de ciment, Environ 3 seaux d’eau. Selon le rendu souhaité, il est possible d’opter pour du ciment blanc ou du ciment gris (ce dernier étant recommandé si la balustrade est prévue pour être peinte).
Une fois le moule rempli, il est essentiel de bien le faire vibrer, en tapotant les parois avec un marteau, afin d’éliminer les bulles d’air et d’assurer une bonne densité. Il est intéressant d’armer les balustres en insérant, à la fin de la coulée, un fer à béton de diamètre 6.
J’ai terminé le mélange avec une barbotine de chaux.
Pour améliorer l’adhérence, j’ai réalisé quelques rainures sur la base des balustres à l’aide d’une disqueuse. Sur le haut, j’ai laissé le fer à béton dépasser pour renforcer la liaison avec la main courante.
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